L'écotidienne : l'actu éco à la mi-journée - Le Monde.fr Si vous avez des difficultés à visualiser cette lettre d'information : cliquez ici | Le constructeur naval militaire français DCNS a remporté un appel d'offres pour 12 sous-marins pour la marine australienne, un contrat de cinquante ans évalué à plus de 34 milliards d'euros, a annoncé mardi le premier ministre de l'Australie. # Comme en France, le monde du travail est en Belgique trop hiérarchisé, et la participation des travailleurs y est insuffisante. | | Par Edouard Pflimlin | lecotidienne@lemonde.fr | | | | | Australie : DCNS gagne un contrat géant de sous-marins | | | | Un sous-marin français de type Barracuda Block 1A, dessiné par DCNS pour la Royal Australian Navy. HANDOUT / REUTERS | Le groupe français DCNS a remporté mardi face à ses concurrents allemand et japonais un mégacontrat estimé à 50 milliards de dollars australiens (34,5 milliards d'euros) en vue de la construction de la prochaine génération de sous-marins australiens. Malcolm Turnbull, le premier ministre de l'Australie, a annoncé mardi lors d'une conférence de presse l'issue d'un processus d'appel d'offres de plusieurs années, après en avoir informé le président François Hollande. La recommandation du panel chargé d'étudier les offres était « sans équivoque », a déclaré M. Turnbull. « L'offre française présentait les meilleures capacités pour répondre aux besoins uniques de l'Australie. » Ce contrat est la plus importante commande militaire passée par l'Australie. Il porte sur 12 sous-marins océaniques qui devront remplacer les sous-marins de la classe Collins fonctionnant au diesel et à l'électricité. Le spécialiste français du naval de défense détenu par l'Etat et Thales était en concurrence avec l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) et un consortium emmené par Mitsubishi Heavy Industries et soutenu par le gouvernement japonais. DCNS proposait une version à propulsion classique de son Barracuda, ThyssenKrupp défendait le Type-216, et le Japon le Soryu. Le processus d'appel d'offres a été politiquement délicat en Australie, avec en toile de fond les craintes pour l'avenir de l'industrie navale australienne. Canberra cherchait à obtenir l'assurance qu'une grande partie du processus de fabrication se ferait en Australie, de façon à maximiser la participation et l'emploi de l'industrie du pays. « C'est un grand jour pour notre marine, un grand jour pour l'économie australienne du XXIe siècle, un grand jour pour l'avenir de l'emploi », a déclaré M. Turnbull à Adelaïde, en Australie-Méridionale, où les sous-marins seront construits. « Ce nouveau succès sera créateur d'emplois et de développement en France comme en Australie », a assuré l'Elysée. « Il marque une avancée décisive dans le partenariat stratégique entre les deux pays, qui vont coopérer durant cinquante années sur l'élément majeur de souveraineté que représente la capacité sous-marine. » Les sous-marins devraient être mis en service en 2027. Le contrat prévoit une enveloppe comprenant notamment les infrastructures, la maintenance et la formation des équipages. Les 12 sous-marins, a assuré M. Turnbull, seront « les vaisseaux les plus sophistiqués construits dans le monde ». L'Australie a annoncé en février une rallonge de 29,9 milliards de dollars australiens (19,4 milliards d'euros) du budget de la défense sur les dix années à venir pour faire face aux enjeux géopolitiques en Asie-Pacifique. Alliée des Philippines, l'Australie s'inquiète notamment de l'attitude de la Chine en mer de Chine méridionale, objet d'âpres contentieux territoriaux entre Pékin et les capitales régionales. | Chiffres du chômage sous tension. Nouvelles mobilisations de la rue contre la loi travail, colère des intermittents et du patronat : c'est dans un contexte social particulièrement tendu que sont publiés mardi les chiffres de Pôle emploi de la fin de mars, alors que le chômage reste à des sommets. Orange progresse. L'opérateur français de télécommunications a annoncé mardi une progression de son chiffre d'affaires de 3,5 % pour les trois premiers mois de l'exercice 2016 et confirmé son objectif de croissance de son excédent brut d'exploitation (Ebitda) sur l'exercice en cours. Sur l'ensemble du premier trimestre, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 10,01 milliards d'euros (+ 0,6 % en données comparables), sous l'effet notamment d'une augmentation du nombre de ses clients dans le monde. Le chiffre d'affaires de la France enregistre une diminution de – 0,7 % liée pour la plus large part à la baisse accrue de l'itinérance nationale. Mégafusion de câblo-opérateurs aux Etats-Unis. Les autorités américaines vont autoriser le câblo-opérateur Charter Communications à racheter ses concurrents Time Warner Cable (TWC) et Bright House Networks (BHN), mais avec des conditions visant à préserver la concurrence des services de vidéo en ligne. Une première tentative de mégafusion, entre TWC et Comcast, avait déjà suscité l'an dernier beaucoup de critiques. Elle avait finalement été étouffée par les régulateurs, libérant la voie pour Charter, déjà candidat au rachat de BHN pour 10,4 milliards de dollars : il avait mis sur la table 78 milliards supplémentaires pour TWC. | | Micro-Macro | par Thibaut Soulcié | | | | | 1,175 milliard d'euros Le groupe Fnac a surenchéri une dernière fois lundi sur Conforama pour tenter de racheter Darty et fait une offre finale à 170 pence par action en numéraire qui valorise le distributeur de produits électroniques et électroménagers à 914 millions de livres sterling (1,175 milliard d'euros). | | | Belgique : le monde du travail trop hiérarchisé | | | | Les drapeaux européen et belge sont hissés devant le Parlement européen, le 2 juillet 2001 à Strasbourg, la veille du début de la présidence belge de l'Union européenne. An EU and Belgian flag flutter in the breeze in front of the European Parliament in Strasbourg 02 July 2001 on the eve of the debut of the Belgian presidence of the European Union. / AFP PHOTO / MARTIN BUREAU MARTIN BUREAU / AFP | Le problème ne concerne pas que la France. Outre-Quiévrain, les salariés belges jugent aussi que le fonctionnement des entreprises est encore fort hiérarchisé, et nombre de travailleurs se sentent quelque peu exclus, analyse Le Soir. « Une révolution de l'organisation du travail est en cours dans les entreprises. Les marchés se mondialisent et changent rapidement. La disruption numérique bouleverse de nombreux secteurs. Du coup, on assisterait à une certaine décentralisation. De plus en plus de décisions seraient déléguées à des équipes relativement autonomes. La participation du salarié moderne serait donc beaucoup plus active », commente-t-on chez Randstad, qui a mené une enquête auprès de 3 000 personnes, et qui démontre qu'il faut relativiser. « Selon les travailleurs, les possibilités de participation n'ont pas augmenté au fil du temps. La traditionnelle organisation hiérarchisée du travail résiste beaucoup mieux qu'on ne pourrait le croire. » « Les thèmes nouveaux et modernes, tels que l'innovation, la formation, les carrières, n'ont nullement gagné en importance. C'était déjà le cas en 2012 et rien n'a changé », poursuit-on chez Randstad. Quand on demande aux salariés d'évaluer leur possibilité de participation sur une échelle de 1 à 10, la note moyenne est de 6,3. Dans ce contexte, les syndicats gagnent en popularité. Soixante-quinze pour cent des Flamands et 81 % des francophones estiment, selon une récente étude de l'Université catholique néerlandophone de Louvain sur l'image des syndicats dans le public, que les syndicats sont nécessaires pour défendre les droits sociaux. | | « Une totale transparence en matière d'échange de renseignements et la fourniture sans restriction de toutes les informations relatives à des contribuables français ou à des avoirs ou revenus imposables en France » Le ministre des finances, Michel Sapin, a demandé lundi à son homologue panaméen, Dulcidio de la Guardia, une transparence « sans ambigüité » dans le domaine fiscal, après avoir remis le pays latino-américain sur la liste des paradis fiscaux à la suite du scandale des « Panama papers ». | | | | L'éco & moi | Nouvelles technologies. Chinois électrique. Le chinois BYD, appuyé par le milliardaire américain Warren Buffett, a fait figure de pionnier de la voiture électrique avant le décollage de l'américain Tesla, mais il doit désormais faire face à une concurrence aiguisée sur ce marché en plein essor. Peu connu à l'étranger, BYD (« Build Your Dreams ») a commercialisé son premier véhicule hybride en 2008, et dévoilé un an plus tard sa première voiture entièrement électrique, l'e6 – bien avant que Tesla n'entame, en 2012, les ventes de son Model S. Face à l'emblématique firme californienne, le groupe chinois creuse depuis son sillon et ne cache pas ses ambitions internationales. En 2015, BYD a écoulé quelque 58 000 véhicules électriques ou hybrides, pour l'essentiel en Chine, doublant ses ventes par rapport à l'année précédente, selon son rapport financier annuel. Il entend tripler ses ventes en 2016, à 150 000 unités. Sa performance en fait, selon lui, le numéro un mondial des véhicules « à énergies nouvelles », devant Tesla – qui a vendu l'an dernier 50 580 voitures électriques dans le monde – et devant le japonais Nissan, fabricant de la Leaf 100 % électrique. | | | Etats-Unis : la malédiction du premier trimestre frappe de nouveau. A l'instar des deux dernières années, Natixis attend de nouveau une croissance décevante pour le premier trimestre 2016. Ce ralentissement s'explique principalement par une progression de la consommation modérée, une nouvelle contribution négative de l'investissement des entreprises et une moindre accumulation des stocks. Natixis estime une fois de plus que ce ralentissement sera temporaire, avec un effet de rattrapage sur le deuxième trimestre. A ce stade, il ne fait aucun doute que la Fed devrait maintenir un statu quo lors de sa réunion des 26 et 27 avril et la banque centrale sera très attentive aux risques externes (Chine, Brexit…) avant d'envisager une nouvelle hausse des taux. Source : Natixis Repenser les minima sociaux. Après avoir présenté l'architecture actuelle des minima sociaux, qui compte dix dispositifs distincts, et pointé sa complexité, le rapport propose trois scénarios de réorganisation et l'ouverture du revenu de solidarité active aux jeunes de 18 à 25 ans. Le premier scénario vise à mettre en œuvre dès le 1er janvier 2017 douze mesures de simplification des minima sociaux. Le deuxième scénario a pour objet de réduire le nombre de dispositifs existants, de dix minima sociaux à cinq dispositifs à l'horizon 2020. Et enfin, le troisième scénario recommande la création d'une « couverture socle commune », qui viendrait remplacer les dix minima existants. Source : M. Christophe Sirugue, député de Saône-et-Loire | Bruxelles connaît sa pire crise de l'après-guerre à cause des attentats Trente et un mille personnes, vivant à Bruxelles ou à proximité, ont été placées temporairement au chômage. La baisse du chiffre d'affaires des entreprises oscille entre – 20 % et – 40 %. Lire la suite | | | La Fnac lance une ultime surenchère pour emporter Darty L'enseigne de produits culturels propose désormais 170 pence par action, soit 6 % de plus que Steinhoff, maison mère de Conforama. Lire la suite | | | Découvrez nos autres newsletters réservées aux abonnés | | Vous recevez cette lettre quotidienne car vous êtes inscrit(e) à la liste de diffusion 'L'écotidienne' du Monde.fr. Pour modifier vos inscriptions aux lettres d'information du Monde.fr, cliquez ici. Pour ne plus recevoir cette lettre d'information, cliquez ici. | | |
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